Chère Ijeawele, Féminibooks 2017

Ce mois-ci je participe au Féminibooks ! Un challenge proposé par Opalyne qui permet de faire découvrir livres et auteur.e.s à propos du féminisme (voici les facebook et twitter de l’événement pour ceux que ça intéresse). Chaque jour du mois de novembre, une booktubeuse et une blogueuse choisissent donc de mettre en avant un livre qui traite de cette thématique. Hier, Bagarang Daily a parlé de Libres ! d’Ovidie et Diglee et demain ce saura au tour de Le vent dans les pages de nous présenter son article De Sophie à Olivia, des petites filles désobéissantes en littérature de jeunesse. Côté youtube, je partage cette journée avec Croque les mots qui parlera de ces héroïnes qui nous ressemblent.

Pour ma part, voici le livre que j’ai choisi pour ce Féminibooks 2017 : Chère Ijeawele de Chimamanda Ngozi Adichie.

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Fairy Tale, Hélène Zimmer

Après avoir lu quelques articles élogieux sur Fairy Tale, j’ai fini par le dégoter à la bibliothèque. Puis j’ai lu le résumé (voir ci dessous), et ce n’est clairement pas le genre de roman qui m’attire mais une fois le livre entre mes mains, je décide de pousser ma curiosité jusqu’au bout.

Fairy tale veut dire conte de fées. Du coup, on imagine : il était une fois une ravissante Coralie qui vivait avec Loïc, son charmant fiancé, et leurs trois jeunes enfants adorables, prénommes Titi Popo et Lulu Titi? Sûr d’avoir bien lu ? Titi comme dans Titi et Grosminet? En quelque sorte car à la dixième ligne du roman d’Helene Zimmer, Coralie a à peine ouvert la bouche que déjà le fairy tale casse la baraque d’un suppose pays des merveilles : Putain de sa race, beugle Coralie qui vient de se brûler en sortant du four un boeuf bourguignon. Fin du conte de fées et début d’un cauchemar domestique ou une jeune femme se démène entre un compagnon au chômage, trois gamins chiants, un boulot de vendeuse de merde dans un quelconque Gifi, et le tourment des finances. (source)

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Une maison de poupée, Henrik Ibsen

Je continue ma pause du prix Elle en choisissant cette fois une pièce de théâtre -genre qui me plait énormément-, mise à l’honneur par le club de lecture Une chambre à nous crée par Tête de Litote et Opalyne, dont je fais partie depuis quelques semaines.

En Norvège, dans « une maison confortable et de bon goût », une famille se prépare à fêter Noël. Mais le douillet et rassurant cocon se fissure quand le secret de Nora, la jeune et joyeuse épouse, menace soudain d’être dévoilé à son mari. Dès lors, toute allégresse recule, et les enfants aux joues rouges s’effacent devant des personnages qui surgissent tour à tour – amie de jeunesse, médecin, créancier -, semant le doute et l’inquiétude. En ébranlant ainsi la certitude lisse de son héroïne qui pensait avoir toujours agi connue elle le devait, Ibsen crée l’une des grandes figures du théâtre nordique, dont on continue d’interroger la volte-face et la destinée.

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La tête et le cou, Maureen Demidoff

 » L’homme est la tête, et la femme est le cou, la tête ne bouge que grâce au cou qui la commande. »

Lorsque j’ai lu le résumé de La tête et le cou, j’ai tout de suite espéré qu’il soit sélectionné par le jury de septembre pour arriver entre mes mains. Le côté témoignages de femmes de différentes générations m’intéressait beaucoup, et ce d’autant plus que je connais très peu la Russie et son histoire.

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