J’avais de l’appréhension à lire ce témoignage du génocide rwandais de 1994 des Tustis par les Hutus. De ce génocide je ne connaissais que l’histoire du chanteur Corneille qui me terrifiait déjà enfant (il a pu échapper à ses bourreaux en se cachant derrière le canapé mais a vu et entendu sa famille se faire massacrer). Ce fut effectivement bouleversant.
Document
Gabriële, Anne et Claire Berest
Nous voici cette fois avec un document dont j’attendais aussi beaucoup, espérant le voir sélectionné pour ce mois-ci et que je découvrais avec plaisir. Le fait qu’il soit écrit par des sœurs me plaisait beaucoup, d’autant plus qu’elles sont aussi les arrières-petites filles de Gabriële Buffet-Picabia, qu’elles nous font découvrir.
Chère Ijeawele, Féminibooks 2017
Ce mois-ci je participe au Féminibooks ! Un challenge proposé par Opalyne qui permet de faire découvrir livres et auteur.e.s à propos du féminisme (voici les facebook et twitter de l’événement pour ceux que ça intéresse). Chaque jour du mois de novembre, une booktubeuse et une blogueuse choisissent donc de mettre en avant un livre qui traite de cette thématique. Hier, Bagarang Daily a parlé de Libres ! d’Ovidie et Diglee et demain ce saura au tour de Le vent dans les pages de nous présenter son article De Sophie à Olivia, des petites filles désobéissantes en littérature de jeunesse. Côté youtube, je partage cette journée avec Croque les mots qui parlera de ces héroïnes qui nous ressemblent.
Pour ma part, voici le livre que j’ai choisi pour ce Féminibooks 2017 : Chère Ijeawele de Chimamanda Ngozi Adichie.
La tête et le cou, Maureen Demidoff
» L’homme est la tête, et la femme est le cou, la tête ne bouge que grâce au cou qui la commande. »
Lorsque j’ai lu le résumé de La tête et le cou, j’ai tout de suite espéré qu’il soit sélectionné par le jury de septembre pour arriver entre mes mains. Le côté témoignages de femmes de différentes générations m’intéressait beaucoup, et ce d’autant plus que je connais très peu la Russie et son histoire.
De l’ardeur, Justine Augier
Deuxième essai de la pré-sélection du mois de Novembre pour le Prix Elle, il surpasse pour moi de très loin son adversaire Une partie rouge. Il s’agit de l’histoire de l’avocate et militante des droits de l’homme syrienne Razan Zaitouneh qui est portée disparue depuis décembre 2013.